Dans cette page, je vais essayer d’aller à la rencontre des sourds du monde.
Nous allons en Côte d’Ivoire
Nous allons en Côte d’Ivoire à la rencontre de Valéry, jeune sourd de 23 ans. Il a fait un baccalauréat de comptabilité mais ne pas pas poursuivre ses études dans son pays. Car il n’y a pas d’université ou d’école adaptée à sa surdité.
Poursuivons par le Togo
Promenons nous dans le Golf de Guinée au Togo plus exactement.
L’association Solidarity in Humanity a été à la rencontre d’élèves sourds dans une école au TOGO!! Vidéo à voir absolument!
ECOLE VIVANDA pour élèves sourds
La langue des signes a été introduite en Afrique par le professeur FOSTER, américain, premier étudiant noir à l’école de Gallaudet où il a obtenu son baccalauréat. En 1956 au Gana, il a crée sa première école pour sourds. Ensuite une trentaine d’école on été crées en Afrique dans divers pays.
L’école Vivenda se situe à Lomé, capitale du Togo. Elle accueille 75 élèves sourds, du CP1 au CM2. Elle a été crée en 1995 par monsieur ETIKO TÊTÊ. Il n’existait pas d’école au Togo et personne ne voulait se charger des élèves sourds, d’où sa décision de créer cette école VIVENDA.
Il y a un directeur, une cuisinière, un secrétaire, un conseil d’administration, 4 instituteurs.
CP1: 12 éléves, 7 garçons/ 5 filles
CP2: 14 élèves, 10 garçons/ 4 filles
CE1: 15 élèves, 6 garçons/ 9 filles
CE2: 16 élèves, 5 garçons/ 11 filles
CM1: 12 élèves, 7 garçons/ 5 filles
CM2:6 élèves, 4 garçons/ 2 filles
Les 3 classes sont réparties en 3 salles, avec 2 niveaux par classe.
Il n’y a pas de petite maternelle, l’école commence à partir de 4 ans.
Horaires : 7 h 30 à 17 h. Pauses de 9 h-9 h 30 et de 11 h 30 à 15 h sur Lundi/Mardi/Jeudi/Vendredi et Mercredi matin de septembre à juin.
Lomé compte 2 écoles pour sourds, une privée et une publique, un collège qui intègre les élèves sourds dans une classe.
Les enfants sourds n’apprennent la langue de signes qu’à partir de l’entrée à l’école qui peut être différée selon les disposition des parents. Effectivement, il reste encore des tabous au Togo, notamment en ce qui concerne le handicap.
Les cours et le programme sont les mêmes que les autres classes normales.
Ils utilisent la langue des signes anglophone plus adaptée.
Les cours sont dispensés en signes par 4 instituteurs 2 sourds et 2 entendants, ils sont bénévoles.
Toute fois les 2 instituteurs entendants commencent juste d’ apprendre la langue des signes.
D’où les difficultés qu’on les élèves à suivre. Le directeur entendant mais signant couramment vient suppléer si besoin. Les autres instituteurs sont également obligés de reprendre les cours en signes.
Peu d’élèves arrivent au collège, ils ont trop de difficultés d’apprentissage.
Le temps de midi, les repas sont pris sur place sauf pour quelques élèves qui résident très près de l’école.
Les familles cotisent pour la cantine 100F pour les petits et 200 pour les CM2.
Les repas sont préparés sur place par une cuisinière.
Ornella , orthophoniste intervient 5 H par jour, 2 fois par semaine. Entre temps, elle intervient au centre médical.
Ces activités avec les élèves sont centrées sur le français et surtout l’orthographe. Cette matière est la première source de difficultés pour les sourds.
Une association d’étudiants orthophonistes Ortogo’si prend en charge le matériel, entretien des locaux, du matériel, apport en argent, subventionne le salaire de l’orthophoniste et le centre médical.
Au Togo, l’orthophonie n’est pas une pratique très connue et très utilisée malgré qu’elle existe depuis 12 ou 13 ans.
Continuons par le Bénin
http://solidarite-sourds-benin.wifeo.com/
Nous pouvons voir qu’ils ont adopté le drapeau créé par ARNAUD BALLARD, artiste sourd-aveugle